Florian Grézat

Atelier d’écriture

éphémère

Centon

Le centon est un «exercice» riche est plein de saveur…

Commence par lire les trois textes (en annexe), ferme les yeux un instants (pense à respirer dans le ventre). Ensuite, choisi au minimum un mots (ça peut être un groupe de mots, une phrase, l’ensemble du texte) dans chacun des trois passages.

Dans un second temps, écris un texte à toi en intégrant les mots que tu as choisi…

Centurion ton pantalon serait déjà par Terre

Centon  centon pas besoin de nez pour cela


François Zarbi

- Dans ce rêve – c’est drôle-, j’étais un boucher. Pas une bouchère, un boucher. Avec une toque et un grand tablier blanc ; de ceux qui n’ont qu’une bretelle. Il y avait de grandes traces rouges dessus, des traces de sang. Un boucher, quoi. Mais ce qui est drôle, voyez, c’est que j’ai horreur du sang. Et de l’odeur de viande crue qu’on respire dans les boucheries. C’est trop, trop…

- Mmmh…

-J’étais derrière, là où on coupe, où on tranche, où on débite la viande. Enfin la viande… quand ça arrive, ça ressemble encore à des bêtes, à des animaux écorchés. J’avais entre les mains un gros entonnoir dans lequel j’écrasais la viande que je venais d’hacher. En en parlant comme ça, je me rends compte que ça me dégoute un peu. Mais dans mon rêve, j’étais serein comme boucher. C’était mon métier, quoi !

Lucile

Gabriel

Ma vie déborde de toute part    ça me fait des phrases    ce monde-là.

Dans ce monde-là il y a du trop qui fourmille, et bouge, et s’exprime parfois en solutions pleines de sens. C’ est dans un pays  où les habitants vont planter des milliers d’arbres et la Terre-mère respire, alors que dans un autre pays c’est la déforestation à outrance sans aucun respect pour ceux qui vivent-là et la Terre-mère expire.
Il y a des pays qui proposent des stratégies innovantes dans le respect de la Vie et de chacun, et parfois il me prend le désir de lister toutes ces mouvements, innovations  et qu’ils soient mis en place, adoptés par tous les autres pays. Tout ce qui fonctionne dans le respect des uns des autres,
et d’autre part être capable d’abandonner, se détourner de tout ce qui manipule, force, menace, tue, écorche, expérimente sur des enfants….
Et oui ma vie aussi déborde de toute part ça me fait des phrases à l’intérieur tout comme dans ce monde-là où je vis.  Délibérément, je me prends le temps de choisir ce que je désire adopter et cultiver de ce que je choisis d’abandonner, de me détourner, de changer. Je suis comme un pays et chaque pays nous comporte. Ma vie déborde ça me fait des phrases en partage. 

Béa

Lilo

Qui ne sait pas prendre et laisser, je suis écrit dans tes caresses, toi tu n’appartiens pas à ce monde là

Ce monde là, de quel monde parles-tu… vous êtes-vous entendu sur un monde, est-ce celui qui m’envahit, reste t’il une place où me tenir vierge ? Curieux moi qui ne sais pas prendre et laisser ? Tout n’est-il pas moi ? Que puis-rejeter ? Que puis- je  prendre ? Ce monde là que je me raconte ce monde là que tu me racontes sont-ils  les mêmes, Je suis écrit dans tes caresses.

Jacques

Celle qui a le sentiment de ne pas être faite pour sa vie est simplement née dans un monde dessiné par des hommes minoritaires pour des desseins méshumains et pathoécologiques.

Difficile de ne pas avoir le mot compliqué ou les maux justes.

En ce monde, tu es un oiseau à ressort qui s'adapte et transcende tes contraintes, transforme tes quêtes et sublime tes peurs.

AnnC

Au- delà, sans vie, sans voix, sans issue, vous êtes partie, toujours.
Etes-vous perdue ici, pour nous, à jamais ?

La tristesse efface le temps, pleure le ciel, pleure le vent, pleurent les arbres et les amants.

Que sont nos rêves devenus ? Miraculeuse ! me dites-vous. y croyez vous ? ouvrez les yeux !

Se débarrasser du trop qui encombre, étouffe et étreint.

Etranglement de l’instant, temps suffoqué, passé.

Les rivières débordent, les cieux débordent, ton corps me déborde.

Tout ce qui écrase et qui tranche, ce monde -là n’est pas pour moi.
Ce monde- là, l’oublier, le pleurer.
L’aimer ?

Et pourtant,

De toutes parts, l’espace d’un instant, la vie frappe, tape, la vie te rappelle à la vie.

Christine

Perdue dans les failles du mystère de ce monde, être l’oiseau libre de voler avoir le point de vu du ciel, sur cette terre tes caresses me ramener là à l’instant. Un bon pour accord et quoi ? Tu vois bien comment ça va dans mon corps moi si loin de moi que ce chemin était un mis terre que les chroniques de l’oiseau a ressorti du présent. Présente à moi je peux sentir enfin je suis.

Anaïs.G

Dans ce monde-là, il habitait dans une cabane en ville. Il était livreur à vélo. Il déposait chez les habitants des poèmes, des fleurs, des légumes ou bien il jouait un morceau de saxo devant une fenêtre.

Il avait le mot compliqué mais son visage rayonnait de toute sa générosité.

Le soir, il se rendait au bord de l’étang, s’asseyait, un gros entonnoir collé à l’oreille et s’enivrait du coassement des grenouilles et des bruits mystérieux de la nature. C’était la source de son inspiration.

Marianne

Le sentiment déborde un homme... Choses, événements, misères, failles... Laisser la faute dans une marmite... Tes caresses dans mon corps... 

Ta main c’est un phénomène... Ma tête de travers... Compliqué, toi ! 

Paola

Oulnes

Caroline

Agitation permanente,

Flux incessants, fourmis au travail,


Sommez-les; ils font comme,

Il faut qu'on les somme qu'ils consomment....


Ca va vite quoi.


Plus d'espace, où est le temps ?

Où s'arrêter ? 

Comment penser sa place ?

Trop d'informations – désinformation.


Ca va trop vite quoi.


Ma tête parfois, je la sens sur le point d'exploser, comme une marmite qu'on aurait bourrée de poudre.


Société 2,0

Accélérée, conditionnée,

Je veux dire que ma vie déborde de toute part.


Rupture fracassante.


Calme bien faisant c'est vital,

On stoppe les flux incessants c'est viral.


La vie, la nature reprend sa place,

Cigales chantez – là !


Silence apaisant, mes pensées reviennent.


Ca ralentit quoi.


Mon cœur bat,

Je respire.


Aspiration à une nouvelle ère.


Enfin.


Guillaume

Tout le monde dit que je suis de travers et toi tu n'appartiens pas à ce monde-là. Peut être est ce la faute de ce siècle.

Laurène

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